Le savon au lait d’ânesse, un savon naturel et écologique

savon au lait d'ânesse
Le lait d’ânesse est obtenu après avoir trait des mères d’ânons. Sa composition est proche du lait humain à cause d’une forte proportion en lactose. De son côté, les matières grasses y sont moins importantes. Il est donc facile à digérer. Dans le secteur de la cosmétique, ce sont ses nombreux principes actifs qui vont être exploités. Il peut être intégré dans les constituants du savon pour une approche bio. Cela dit, le fabricant doit observer certaines règles.

Quels sont les avantages du lait d’ânesse pour la peau ?

Les bienfaits du savon au lait d’ânesse sont abondants pour la peau de l’usager. Il possède un pouvoir nourrissant. Cette capacité particulière est le résultat de la présence de protéines. Il hydrate également la peau du fait de sa forte teneur en oméga 3 et 6. Il convient à tous les types de peau. Le surgras qu’il produit est d’autant un autre atout. Il délaisse une couche épaisse de film protecteur sur l’épiderme. Après le rinçage, il continue d’y résider. L’explication repose sur l’existence d’agents graisseux dans la nomenclature. La barrière hydrolipidique agit quotidiennement contre la pollution et les éventuels produits agressifs. Les composants surgraisseux sont pluriels. Ils peuvent être des glycérines ou encore des huiles végétales. Il soulage les problèmes cutanés. Il est dépourvu d’allergène à cause de son caractère naturel. Vous réduisez ainsi les risques d’apparition de rougeurs ou d’acnés.

Quelle est la technique pour fabriquer du savon bio ?

Une certification bio est uniquement soutirée après le respect de différents processus durant la phase de fabrication et la récupération de la matière première. Elle préconise aussi un changement dans sa manière de produire. Les ânesses viennent par exemple de mettre au monde des petits. Il est donc impensable d’extraire la totalité du lait maternel. Dans le cas contraire, le besoin physiologique des ânons ne sera pas couvert. En règle générale, il est déconseillé de prélever plus de 2 litres de lait même si la bête était capable de fournir davantage de lait par jour. L’extirpation nécessite la séparation des génitrices avec ses descendants dans l’asinerie. Une fois le lait à disposition, la confection d’un savon de lait d'ânesse réclame une démarche de saponification. Elle peut être à froid ou à chaud. Une substance cosmétique bio oblige les artisans du savon à adopter la saponification à froid. Les composants mélangés varient selon les bienfaits espérés. Un artisan peut combiner les beurres de Karité et l’huile de Colza. Le but est d’accentuer les effets des soins.

Pourquoi choisir la saponification à froid ?

La différence majeure entre les deux méthodes de saponification réside sur la température de chauffe et la quantité produite. Dans une réaction à chaud, les huiles végétales sont chauffées à des températures situées entre 80 et 100 °C. À l’achèvement de l’acte, les savonniers disposent d’une substance plus conséquente. Néanmoins, les agents surgraisseux seront séparés du produit principal. Il n’y a donc pas de surgras. Les glycérines ôtées rejoignent ensuite d’autres manufactures. La technique de la saponification à chaud est exploitée dans les industries cosmétiques. Par contre, les savonniers qui sont restés fidèles à la production artisanale privilégient la saponification à froid (33 et 48 °C). De plus, les molécules qui apportent les qualités thérapeutiques sont maintenues à l’intérieur du savon. La substance bio ne fait pas appel à des produits chimiques tels que les parfumeurs et conservateurs. Le produit fini est un pain de savon. Vous pouvez employer l’élément sur le visage, le corps et sur différentes parties du corps.